Nous sommes des milliers de femmes et d’hommes capables de  nous réveiller le matin et de nous endormir le soir, parce que nous nous savons accompagnés par une fée, une sorcière nommée littérature. Aujourd’hui, hélas, nous avons perdu un des précieux fils rouges nous reliant au monde des sentiments, des émotions mais aussi des formes qui les magnifient. Il faisait partie des individus qui à travers l’écriture des autres ne cessait de nous dire qu’il est légitime d’aimer, de rêver, d’inventer de nouveaux chemins pour être soi, pour être l’autre, nous, avant de devenir fou. Cette beauté pudique autant que resplendissante est la marque indélébile des passeurs, la marque de ceux qui nous permettent, contre vents et marées, d’être humain sous haute tension. Merci Paul Otchakovshy- Laurens.

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