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Marseille vaut bien une longue conversation…

Avant d’écrire un article sur Marseille, je souhaite prolonger notre dialogue en soumettant à tous les intéressés six pistes de réflexion.

Contexte

Du 24 janvier dernier au 8 février, j’ai effectué mon troisième reportage à Marseille, rencontré une

trentaine de personnes, tant au centre-ville que dans les quartiers Nord. Manifestement il faut du

temps pour comprendre cette ville et elle le vaut bien. De reportage en reportage, des liens se sont

tissés, les uns et les autres m’ont permis de découvrir d’autres personnes, d’autres regards sur la ville,

qui à leur tour m’ont également permis d’élargir le champ. Outre le plaisir pris à naviguer ainsi, cette approche qui s’est inventée au fur et à mesure qu’elle se faisait a esquissé un début d’échanges multilatéraux et surtout mis à jour une volonté partagée de rendre justice à une ville qui est un formidable réservoir de connaissances, d’émotions, d’interrogations, mais aussi de préjugés. Ici, plus que nulle part ailleurs, chacun d’entre nous peut revendiquer d’être le maillon d’une chaîne de vie,

c’est-à- dire une chaîne d’attention à l’autre d’où qu’il vienne, où qu’il aille. . .

L’existence de ce précieux terreau m’a donné envie d’aller plus loin. Ainsi à partir de la transcription des interviews, j’ai pu dégager des problématiques, des thèmes dont vous trouverez l’énoncé ci- dessous.

Savoir si une telle approche vous parle, voire vous stimule, est déjà essentiel.

Ensuite chacun, selon ses souhaits, peut s’emparer d’une problématique, la prolonger comme la mettre en question, apporter de nouveaux arguments, de nouvelles informations, bref nous permettre d’avancer.

Merci infiniment.

 

Qui est concerné ?

Toutes les personnes rencontrées à Marseille, du 1 er au troisième reportage.

Les personnes que j’ai failli rencontrer…

Tous ceux qui, de votre point de vue et du mien, pourraient avoir quelque chose

à dire sur le sujet afin d’enrichir le débat, d’entretenir une sorte de conversation/réflexion aussi complice que critique, aussi

personnelle qu’ancrée dans le collectif.

 

Quelle forme cela va prendre ?

Les réponses obtenues seront publiées telles quelles sur une plateforme participative de Médiapart.

Elles viendront par ailleurs enrichir le 3 e article sur Marseille qui paraîtra fin mai sur mon blog de Médiapart et sur le blog de Mardi ça fait désordre.

En pratique

Qui veut échanger m’adresse un mail : francoisbernheim32@gmail.com

ou (et) me téléphone au 0611029263

Je me charge bien entendu de la mise en place des contenus sur la plateforme participative de Médiapart.

Qui voudrait utiliser ces contenus sur d’autres publications autrement que sous forme de citation, peut naturellement le faire, à la seule condition de citer ses sources.

Délais

Recevoir vos réponses avant le 20/04/2018 serait très apprécié

La publication sur une plateforme participative de Médiapart se fera avant le 22/04/2018. Bien entendu cette mise en ligne pourra s’enrichir au cours du temps.

Merci infiniment.

François Bernheim

 

 

 

 

 

Six Problématiques

 

1/Où se trouve Marseille?

Selon toute vraisemblance, Marseille se trouve dans le département des Bouches-du- Rhône, à 3h20

de TGV de Paris et à environ une demi-heure d’Aix-en- Provence.

Personne ne met en doute ces informations qui n’en sont pas vraiment… Par-contre, à écouter les uns et les autres, Marseille pourrait bien être la seule ville du monde à géométrie variable, parfois plus

près d’Alger ou de Dakar que de Bordeaux, mais de toutes façons très loin dans son mental du centralisme parisien et farouchement opposée à sa volonté de domination. Très souvent on découvrira que Marseille se situe plus facilementau cœur du monde que là où la géographie l’assigne, c’est-à- dire en France. Il est également à considérer qu’historiquement, la Provence comme

Marseille ont eu d’autres attaches et que cette ville pourrait avoir plus d’affinités avec Barcelone et l’Italie qu’avec un pays qui, pour exister, croit bon de gommer toute forme de différence.

A l’échelle de la planète, Marseille est un village, mais son équation historique n’en fait-elle pas simultanément une ville monde, creuset et laboratoire d’une société à venir ?

Est-ce à dire qu’en opposition directe avec le mode d’équarrissage français, qui dénie à toute instance locale le droit de prétendre à l’universel, la ville, tant par son histoire, son peuplement, sa culture ouverte à l’autre, a toute légitimité à accoucher d’une humanité plurielle et vivante ?

Certes Marseille ne voyage plus beaucoup, son cosmopolitisme est remis en question, mais cette différence doit-elle être vue comme un dernier carré de résistance ou comme une promesse, certes

fragile, d’un autre monde possible ?

Nous qui venons d’ailleurs, à quelle Marseille nous intéressons-nous ? Sommes-nous capables de plonger assez profond dans son tissu local pour accéder au bout d’une longue patience à son universel ?

 

2/ Marseille est « trop »

Qu’est-ce que cela veut dire ?

Que cette ville a l’immense mérite de faire éclater nos grilles de référence ?

Nous caressant, nous choquant, elle provoque chez nous un salutaire sentiment de désarroi, elle nous remet en question et surtout, à travers amour et haine alternés, elle nous oblige à nous situer par rapport à elle, ses contradictions, son irrationnel, son humanité.

De fait, cette liberté qu’a la ville d’être multiple, sale, sublime, nous offre la possibilité de nous libérer de notre carcan, de nous mettre en danger, sans pose, ni tralala. Marseille nous offre d’évoluer sur

une scène où nous prenons le risque d’être nous-mêmes et, à ce titre, d’être la proie de tous les sarcasmes.

Quelle place a aujourd’hui le sentiment dans notre vie publique ?

Ceux qui sont « trop » sont aussi ceux qui n’ont pas de bonnes manières, ceux qui ont oublié que la spontanéité ne doit pas avoir cours dans une économie concurrentielle qui ne peut, ni ne doit être

remise en question.

Qui donc est « trop » ? Le peuple bien entendu. Celui qui cultive son accent, mange de l’ail et, comble de mauvais goût, déploie jour après jour une solidarité étrangère à notre modernité.

Qui est « trop » tente, face à toutes les violences, face à la médisance, d’exister. La mauvaise herbe,

les classes dangereuses ne sont pas loin. Qui est « trop » rompt le cercle de la conformité et doit par tous les moyens, dénigrement inclus, être combattu.

Ici l’opposition entre le luxe, la richesse d’un côté et la pauvreté d’un autre côté, ne suit pas forcément les lignes de fractures sociales. Comme si la nature, paysage/mer inclus, avait l’insolence de révéler à

chacun qu’il a un corps fait pour marcher, se perdre, plonger, se dorer au soleil sans forcément mettre la main au porte-monnaie.

 

3/ Faut-il décoloniser Marseille ?

Telle qu’elle est posée, la question ne semble pas pertinente. La colonisation ne pouvant toucher une

seule ville sur un territoire déterminé.

 

Par contre, la forte présence dans la cité de populations issues des ex-colonies laisse penser que

Marseille pourrait bien être la vitrine d’une entreprise post -coloniale d’assujettissement, caractérisée

tant par la relégation territoriale que par la discrimination économique et sociale.

Cette mise en lumière ne faisant pas l’affaire de tout le monde, on tentera, avec succès, de brouiller les cartes en s’abritant derrière une construction savamment et patiemment élaborée, à savoir : la mauvaise réputation de la ville.

1/ Cette réputation jette l’opprobre systématique sur l’ensemble d’une population fragilisée

économiquement, socialement, psychologiquement et vivant dans des conditions de plus en plus précaires.

Souffrance puissance 1…

2/ Elle contribue fortement à occulter la question sociale en en rejetant toute incivilité, acte déviant,

illégal, dans la catégorie des faits divers, n’ayant d’autres racines que l’incapacité des populations en cause à se développer par le travail, le savoir-faire, l’intelligence et le respect des normes en vigueur.

3/ Elle amène tous ceux que l’injustice révolte à défendre les populations ostracisées en mettant en avant une réalité objective, à savoir que 99 % des populations en cause vivent sans histoire dans le strict respect de la loi. Cette défense, a priori légitime et louable, passe de fait à côté de l’essentiel.

4/ Le scandale est que 99 % des populations ostracisées, c’est-à- dire hors de toute possibilité de

légitimation de leur existence ou, encore dit autrement, ni reconnus dans les faits comme des citoyens à part entière, ni comme des esclaves, finissent par intégrer ce qui leur est seriné à longueur de temps et de situation vécue.

S’ils vivent dans des conditions aussi dégradées et dégradantes, c’est tout simplement qu’ils ne

méritent pas autre chose. Ils finissent donc par être d’accord avec ceux qui les dominent. Pour leur malheur, ils ont intégré, ratifié le stigmate.

Souffrance puissance 2…

5/ Une faible minorité, à force d’intelligence et de rage, refusera de se laisser prendre au piège et,

bravant l’interdit, poursuivra des études supérieures. Ces « intellectuels » seront amenés à mettre leur savoir au service des leurs. Là encore, la machine à broyer va se déployer. S’il y a d’un côté des puissants qui sont aussi des « sachants », ceux qui deviennent des «sachants» sont forcément des

traitres à la cause populaire. Le tour est joué.

Souffrance puissance 3…

Faut-il décoloniser Marseille?

A votre avis, ne faudrait-il pas décoloniser la France ?

Ne faudrait-il pas dénoncer cette horrible machine post -coloniale qui est train de faire des laissés pour compte, et en particulier des musulmans, le bouc émissaire de notre république ?

Vitrine, mais aussi laboratoire in vivo, Marseille est aux avant-postes de l’expérimentation.

La responsabilité de ceux qui ont le pouvoir de dire, d’écrire, est grande. Avant les kalachnikovs, ce sont des mots qui tuent à petit feu un peuple en plein désarroi.

 

4/ Destruction ou autodestruction de la ville ?

Marseille serait-elle depuis sa toute première existence sous forme de comptoir grec une insulte jetée

à la face des puissants de ce monde ?

Ces derniers seraient-ils en retour fondés pour assurer leur survie à éradiquer toute forme de

dissidence ?

Ou bien s’agit-il d’autre chose ?

La capacité qu’a le mouvement social, collaborant avec les politiques ou les rejetant, à se diviser pour ne pas dire à se détruire interroge ?

1871 Une éphémère commune de Marseille est écrasée…

1926 Trois intellectuels allemands de grand renom, dont Walter Benjamin, visitent Marseille (1). La destruction du quartier de la Bourse, dont ils entrevoient les prémisses, leur fait peur. Plus que la destruction de bâtiments, ils ont le sentiment que l’on se prépare à détruire un peuple dans son

identité prolétarienne.

 

1943 Le quartier du Panier est considéré comme le lupanar de la ville, un endroit où l’on boit, l’on baise, on fait la fête, on résiste…

Avec, dit-on, la complicité de la bourgeoisie locale, les nazis le feront exploser.

Plus récemment, la Municipalité a entrepris de vider le centre-ville d’une population pauvre qui fait tache. Ainsi la tentative de réaménagement de la rue de la République, les batailles en cours dans les quartiers de Noailles et de La Plaine.

Faut-il dénoncer un complot, ou plutôt une logique de système ? Faudrait-il scruter l’âme marseillaise

pour savoir si, par hasard, elle ne contiendrait pas une once de masochisme ?

Ne faudrait-il pas plutôt se demander si l’emprise néo -coloniale, que l’on a vu à l’œuvre dans les cités, n’impose pas encore ici sa logique de mort ?

La drogue, au même titre que les kalachnikovs, sont des armes de destruction.

À un autre titre, les logements indignes contribuent au pourrissement de la situation.

Sur le plan culturel la Municipalité, qui a apparemment de grandes ambitions, a refusé la donation prestigieuse de César, enfant du pays, comme elle a refusé que la Fondation d’art contemporain Yvon Lambert ne s’établisse à Marseille.

Ces exemples ne sont sûrement pas limitatifs. Reste à savoir quelle(s) logique(s)est /sont ici à l’œuvre au-delà de l’observation factuelle.

 

5/ Une ville libertaire?

 

Plus que l’existence du CIRA (Centre international de recherche anarchiste), de la Fédération du même nom, d’autre groupes de même tendance… nous frappe tout au long de l’histoire de Marseille,

sa volonté de résistance/opposition à l’État central, qu’il soit monarchique, républicain, français ou étranger.

Il semblerait donc que la ville pour reprendre les termes d’Alessi dell’ Umbria, dans son Histoire universelle de Marseille (2), ait réussi au fil des siècles à faire coïncider construction urbaine (Urbs) et

édification politique (Civitas). Or, l’émergence de l’État français exige une concentration du pouvoir au sommet, phagocytant toute aspiration des villes à gouverner les populations incluses dans leur juridiction. Ce refus très français de partager le pouvoir tend à nier toute capacité du local à

développer une vision globale des problèmes du monde. « Ils (les historiens) écrivent du point de vue des vainqueurs, qui veut qu’en France le local n’accède pas à la dignité de l’universel et demeure

ainsi provincial » Alessi dell’ Umbria (2).

Marseille, effectivement, ne ressemble pas à une ville de province, soumise aux codes, us et coutumes de notables plus ou moins boursoufflés. Depuis des siècles, à travers son cosmopolitisme,

la ville a entretenu un dialogue entre l’Orient et l’Occident et prouvé que l’enracinement dans une histoire particulièrement riche et un terreau local des plus vivants l’autorisaient à refuser toute hiérarchie aliénante la reléguant au rang de sujet soumis au pouvoir central.

Cette ville n’est grande, complexe, que parce que son histoire villageoise est encore fortement

présente dans une cité que l’on peut qualifier de « ville-monde ». Certes il existe un patriotisme marseillais, mais celui que manifestent les habitants pour leur quartier est tout aussi fort. Imposer ici une décision parce que hiérarchiquement on en a le pouvoir, ne va pas de soi.

On s’aperçoit donc qu’il n’est nul besoin de brandir le drapeau anarchiste pour se trouver en phase avec l’esprit libertaire.`

La pauvreté de la ville a incité ses habitants à développer un esprit de « débrouille » peu commun. Si cela pousse certains à se limiter au chacun pour soi, on s’aperçoit qu’ici la tendance à l’entre-aide, à exercer une solidarité sur le terrain de la proximité va dans le sens d’une économie parallèle où le

« tombé du camion » n’est en rien une chimère. Cette économie n’est pas seulement celle de la pauvreté, elle aussi l’affirmation d’une volonté de développer une communauté locale au-delà des contingences matérielles du diktat capitaliste. Qui se promène aujourd‘hui dans Marseille ne peut

qu’être sensible à la volonté du pouvoir municipal d’éradiquer tout ce qui pourrait laisser croire qu’un mélange de désordre architectural joint au commerce vivant et convivial des marchés de la ville pourrait être porteur d’une vie où l’esprit d’hospitalité serait plus fort que l’esprit d’hostilité (3).

 

Aujourd’hui associations, collectifs de quartier, centres sociaux, cantines, théâtres, cinémas autogérés ou bien implantés dans leur quartier, mouvements sociaux alternatifs, médias alternatifs travaillent dans ce sens. A cela il faut ajouter un nombre important de poètes, musiciens, chanteurs, artistes,

architectes qui ont compris que l’alternative ne pouvait être réellement politique que si elle était

également culturelle. Tous sont dans le concret des difficultés majeures du quotidien comme de l’utopie.

Peut-on pour autant parler ici d’une résistance d’inspiration libertaire en lutte avec le système dominant ?

A lire David Graeber, anthropologue et militant anarchiste, il semble bien que oui. « Mauss pensait que le socialisme ne pourrait jamais être décrété par l’État, mais qu’il pouvait être construit graduellement, à partir de la base ; qu’il était possible de commencer à construire une nouvelle société basée sur l’entre-aide et l’auto-organisation au sein même de l’ancienne et que les pratiques populaires existantes offraient à la fois une base pour la critique morale du capitalisme et un aperçu de ce dont pouvait avoir l’air une société future » (4).

Paradoxalement l’état de décrépitude avancé tant du système politique où nous vivons que la qualité médiocre de ses figures de proue pourrait nous conforter dans l’idée que le mur étant de plus en plus proche, nous avons obligation d’inventer autre chose.

Ne sont tristes et fatalistes que ceux qui ont les moyens de se mettre à l’abri de tout, de la joie comme du neuf et pire de l’humain.

Comment une ville où le mépris des élites pour les classes populaires, les étrangers, les ex-colonisés et autres métèques mériterait le César, voire l’Oscar de la honte, peut-elle témoigner d’une telle aptitude au respect et à l’amour de l’humain ?

Des explications pertinentes peuvent être trouvées, mais pour nous l’essentiel consisterait plutôt à mettre en avant, rendre justice, conforter ces luttes essentielles.

 

6/ Se réapproprier son histoire

On sait qu’il n’y a pas de prise de pouvoir possible sans aptitude de la collectivité concernée à raconter sa propre histoire. Dans le cas de Marseille, le déficit est abyssal. A preuve, hélas, la mauvaise réputation de la ville. Est-elle la cité la plus exposée au crime de notre pays ? Certes non,

mais on peut supposer que dans le cas d’une ville comme Nice par exemple, les intérêts en cause bloquent toute velléité de « salir » La ville.

La situation n’est pas totalement désespérée. Des médias alternatifs existent, des magazines d’agit-

pro vidéo également. Ils effectuent un travail impressionnant et ont mis en place une pédagogie aussi pertinente que conviviale. Apparemment, ce n’est pas suffisant. Tout se passe comme si les médias nationaux, alliés de tous ceux qui veulent chasser les classes populaires de la ville, avaient pour mission de préparer le terrain en légitimant cette entreprise d’éradication.

La critique des médias doit être radicale et non viscérale. Elle doit prendre en compte ce phénomène ahurissant qui veut que tout mensonge disposant d’une force de frappe illimitée devienne de fait une vérité incontestable pour une majorité de personnes.

Est-ce à dire qu’il faudrait en complément de l’action sur le terrain inventer autre chose ?

Est-ce à dire qu’il faudrait que le « local » se trouve un peu partout dans le monde des alliés, sur la base d’une affinité profonde entre des volontés d’autonomie s’exerçant dans des contextes

géopolitiques différents ?

Alliés, parce qu’en accord profond sur l’essentiel : la liberté de vivre ensemble dans la dignité, dans l’intelligence créatrice et solidaire de la vie quotidienne ouverte à tous les imaginaires.

Sur le plan local se réapproprier son histoire devrait peut-être commencer par faire de l’histoire ?

Des universités populaires ouvertes à tous seraient des plus utiles.

Alors la ville-monde, dans toute sa démesure et modestie, pourrait devenir le fer de lance d’une alternative à venir ?

Cela mérite que l’on en débatte.

FB

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