Il y a une caste de bonshommes que je méprise profondément, une caste de salopards que j’appelle les M’ MAC.

Rien à voir avec les hamburgers car, si l’on traduit, cet acronyme devient : Metteurs de Mains Aux Culs.

Le dernier en date a agit sur ma fille sans soupçonner que je l’accompagnais. Ma fille a murmurassé un adolescent (donc mou) « Ca se fait pas, euh … » et quand j’ai compris je l’ai choppé  pour quitter la rame en gueulant : « Mais c’est pas possible ces mecs qui touchent à tout; méritent des baffes, viens on se casse ! ». On est allée plus loin dans la même rame. Le mec était furax. Ma môme était pivoine. La honte de sa semaine : sa mère parle tout haut dans le treum’.

Qu’un salopard la tripote c’est limite tenable comparé à une mother-killer prête à pilonner à coup de cutter (vrai : j’ai une lame Exacto dans ma trousse). Ma fille est descendue avant moi, j’avais peur qu’il la suive. Non, il est resté et me regardait en souriant. Là, j’ai plongé la main dans ma trousse et mis ma lame dans ma poche. Résultat : un beau trou dans ma poche de manteau. Les stations défilent. Il descend. Disparait.

Je me souvient… causer tout haut : c’est tradition. Je parlais tout haut à 6 ans quand les pères de ces mêmes enfoirés faisaient la même chose à ma mère. Normal : c’était pile (poil !) – à hauteur de mes yeux . « C’est normal monsieur quand tu touches les fesses de ma maman  ? … ». Le type se prenait la honte. J’étais fière de faire justice. Ma mère, elle, se piquait un phare et changeait de rame. C’est limite si je ne me prenais pas une tôle. C’est étonnant cette honte. C’est si difficile de dire, de gueuler, de hurler que c’est INTERDIT ?

P.D.

Métro -Boulot – Métro

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