On continue dans les thématiques dites » obsessionnelles » : le labyrinthe corporel et accessoriel. Je ne sais pas pourquoi j’aime les tronquages, les morceaux composés, le fouillis organisé, la dispersion façon puzzle de sacs, souliers, culottes, boxers et autres strings. À ma gauche une dame dégoutée (et attirée) qui fait semblant de lire Métro; à ma droite un jeune qui sourit et pianote sur son jean avec des doigts énormes tout bigarré de bagouses.
Quand il se lève, il me dit » au revoir « . La dame elle, sursaute, a raté sa station, fulmine, me tient pour coupable, me maudit sur 13 générations. Je prends mon pied : quand en se débarrassant la raie des fesses de son slip trop serré je croise son regard et lui sourit.