Manuel el NegroJ’ai lu ce roman musical dans une tension émotive permanente et sous le charme d’une écriture syncopée comme le rythme du flamenco. Après ses deux premiers romans, l’auteur s’est rendu compte que « la densité des émotions et l’intensité de la musique étaient ce qui l’intéressait en littérature. »
Son roman en est le témoin : une finesse d’analyse de la musique, de la danse, de la culture gitane, de sa langue et de sa philosophie.
Il s’agit d’un roman incontournable pour tous les lecteurs qui savent que « les peines ne s’expliquent pas, celui qui les ressent est le seul à savoir » (extrait du roman).
Je n’en dirai pas davantage. Vous pouvez sur « You tube » vous laisser charmer par la voix de David Fauquemberg lisant des extraits, accompagné par la guitare de Gregorio Ibor-Sanchez. Il faut dévorer cette écriture sans attendre.
Maryse Vannier :
Manuel El Negro de David Fauquemberg
éditions Fayard