L’édito d’été d’Ali
Voilà l’été, voilà l’été, voilà l’étéééé …. !!!!
Et oui aujourd’hui, 6 juillet 2010, c’est le dernier «Mardi ça fait désordre» de la saison.
Je voudrais profiter de l’occasion pour remercier toutes celles et ceux qui font que ce magazine existe.
Un grand merci à toute l’équipe donc.
Au public bien sûr, qui nous supporte, dans tous les sens du terme.
Et surtout, surtout à ceux qui nous donnent envie de continuer.
Merci à Brice Hortefeux, grâce à qui aujourd’hui je me sens définitivement auvergnat.
Merci à BP et à sa marée noire, grâce à qui j’ai pu remplacer le tigre dans mon moteur par du poisson.
Merci à l’armée israélienne, grâce à elle, c’est sur je prendrais l’avion plutôt que le bateau.
Merci aux voiles et burqa de tous poils, grâce à ces bouts de tissus je n’ai pas pensé une seconde à la crise.
Merci à la crise, grâce à elle, plus personne n’a honte d’être pauvre.
Merci aux bleus, grâce à eux, je n’ai pas pensé une seconde aux retraites.
Merci à Liliane Betancourt, notre lady gaga nationale, grâce à elle le pouvoir vacille.
Merci au Canard Enchainé, grâce à eux je me fiche royalement de l’avenir du journal le Monde.
Merci à France Inter, grâce à qui j’ai compris qu’un éditorialiste ne doit pas dire : «va te faire enculer».
Merci à François Bernheim de m’avoir refilé l’édito, et va te faire enculer donc.
Bref, merci à la connerie, à la bêtise, à l’injustice de cette époque, qui fait que plus que jamais nous refusons de plier.
Et sans plus attendre voici le numéro 7 de «Mardi ça fait désordre», un numéro chaud et en haut en couleurs.
Avec ce soir, des témoignages, du hip-hop, des enquêtes, des expériences, des récits de vie, du slam et des coups de gueules.
Bon magazine, bonnes vacances et bon soleil à tous.