Comment peut -on encore supporter les élucubrations de libé, ou d’autres mercenaires sur le débat imposé par Eric Besson .Il y a là de une véritable trahison , non d’une chapelle ,mais pire de l’humanité. Débattre à cet endroit c’est accepter le règne de l’arbitraire de la brutalité,du mépris et de la servilité. Est-ce à dire que nous devrions vivre dans un camp retranché?Non , essayons d’expliquer pourquoi on ose nous faire ce coup là. Lisons dans cet esprit E Glissant ,Patrick Chamoiseau ou Gérard Noiriel . Notre identité ne pourra que mieux s’en porter.
Pourquoi et comment on ose nous faire ce coup là?
Parce que nous avons tendance, bien aidés par les médias à devenir amnésiques. Si nous connaissions un peu mieux notre histoire , il pourrait en être autrement. Dans à quoi sert l’identité nationale G. Noiriel (éditions Agone) décrit les thèses défenfues par Barrès,grand idéologue de l’extrême droite dans les années 199o » On trouve dans le programme de Brrès pour les élections de 1893, l’un des arguments constants dans le discours nationaliste qui consiste à inverser la relation de domination. Les immigrès constituent le groupe social le plus pauvre et le plus exploité du pays. Mais Barrès les présente comme ds dominants, des privilégiés qui prennent le travail des français » Le même traitement est réservé aux fonctionnaires, aux juifs et aux intellectuels. Cela ne vous rappelle rien ? Comment donc a été gagnée l’élection présidentielle de 2007? Comment en 2009 cela continue? La situation de la France et du monde ont changé , mais la bonne vieille recette de l’insécurité assortie de la dénonciation des coupables est toujours la même. Et cela marche. C’est bien cela dont nous devons débattre. dans une société où , comme le souligne G Noiriel ,la publicité tend à supplanter l’argumentation politique, nous avons tendance à rester entre convaincus plutôt qu’à nous attaquer au casse tête. Ce sont en premier les manipulés, ceux qui sont victimes de cette politique qui la soutiennent ou qui l’ont soutenu. Comment franchir l’obstacle ,comment ne pas se contenter de pleurer? Il serait temps que l’on y réfléchisse.